Grand Prix F1 de Miami : Présentation du circuit et du week-end

Le Grand Prix de Miami est l’un des derniers-nés du calendrier de la Formule 1. Inauguré en 2022, il fait partie de cette nouvelle vague de courses organisées aux États-Unis, avec Las Vegas. L’idée est de répondre à la popularité croissante de la F1 outre-Atlantique, en partie portée par la série Drive to Survive et bientôt par le film F1 avec Brad Pitt. 

Disputé autour du Hard Rock Stadium, l’enceinte des Miami Dolphins (NFL), le tracé a été imaginé pour combiner spectacle et défis techniques. Si certains observateurs ont d’abord critiqué son aspect « artificiel » ou « trop marketing », le circuit a rapidement gagné en crédibilité grâce à son rythme exigeant. Un combo gagnant d’autant plus que Liberty Media mise clairement sur ce genre de destination pour développer la F1 aux États-Unis.

Les trois premières éditions ont vu Max Verstappen s’imposer en 2022 et 2023, puis Lando Norris en 2024. Ce dernier y a remporté le premier Grand Prix de sa carrière, permettant à McLaren de renouer avec la victoire après trois ans d’attente (la dernière victoire étant le doublé remontant à Monza 2021 avec Daniel Ricciardo et Lando Norris). 

Les caractéristiques du tracé 

Il s’agit d’un circuit urbain de 5,412 km (plan du tracé), composé de dix-neuf virages : douze à droite et sept à gauche. Trois zones DRS sont présentes : la première sur la ligne droite de départ/arrivée, la deuxième dans le long virage gauche n°10, qui se termine par un important point de freinage au virage n°11. Ce dernier ouvre une succession de cinq virages extrêmement sinueux, où les monoplaces évoluent à des vitesses relativement basses. 

Le dernier virage de cet enchaînement lent (n°16) débouche sur l’une des plus longues lignes droites de la saison (1,2 km), où se situe la troisième et dernière zone DRS. Celle-ci se termine avec le freinage le plus fort du circuit, au virage n°17, qui occasionne régulièrement des blocages de roue. 

Les pilotes devront boucler 57 tours ce dimanche lors du Grand Prix de Miami. Le record du tour est de 1:29.708, réalisé par Max Verstappen lors des qualifications en 2023. 

Ce circuit impose donc un compromis pour les ingénieurs et les réglages de la voiture : il comporte à la fois de longues courbes rapides, une très longue ligne droite, et des passages très sinueux, notamment entre les virages 11 et 16. Il faudra donc trouver le juste milieu entre appui aérodynamique et vitesse de pointe. 

Comme la majorité des circuits urbains, le tracé de Miami est bordé de murs. Même si certains virages bénéficient de zones de dégagement, une erreur peut rapidement être fatale. À ce titre, lors des trois dernières éditions, la voiture de sécurité est intervenue une fois en 2022 et à trois reprises en 2024 (une fois lors de la course Sprint, deux fois lors du Grand Prix). 

Des éléments extérieurs à surveiller 

Il faudra être attentif à l’évolution de la piste : la quasi-intégralité du tracé étant située sur un parking, le tarmac est très peu gommé. Les passages successifs des F1 vont considérablement modifier l’adhérence tout au long du week-end, un paramètre à surveiller de près notamment lors des qualifications. 

La météo instable de la Floride pourrait également jouer les trouble-fêtes, aussi bien pendant les séances de roulage que durant la nuit, où des averses pourraient laver la piste et enlever la gomme déposée la veille. Un bulletin météo complet sera proposé sur La Gazette F1 à l’approche du week-end. 

Un programme laissant peu de place pour les réglages 

Comme l’année dernière, le Grand Prix de Miami adoptera le format d’un week-end Sprint. Cela signifie que les écuries ne disposeront que d’une seule séance d’essais libres d’une heure pour régler leurs monoplaces avant d’enchaîner avec la qualification Sprint, la course Sprint, les qualifications, puis le Grand Prix. 

Agenda et horaires (heure de France) :

Les résultats et résumés de chaque séance de roulage seront disponibles sur La Gazette F1.