Ce week-end à Djeddah se tient la cinquième édition du Grand Prix d’Arabie Saoudite, un tracé relativement jeune mais déjà bien connu des techniciens de Brembo pour son exigence sur les freins.
Comme la mer qui borde la ville de Djeddah, les disques de frein vont « voir rouge » ce week-end, si l’on en croit les chiffres dévoilés par le fournisseur de freins de la F1, Brembo. Sur les huit zones de freinage, six sont signalées comme difficiles et donc éprouvantes pour le système de freinage des monoplaces.
Le virage le plus exigeant est le tout premier : les monoplaces y décélèrent de 317 km/h à 110 km/h, soit une perte de plus de 200 km/h sur une distance de 122 mètres, en seulement 2,47 secondes. Pour y parvenir, les pilotes doivent exercer une pression de 159 kg sur la pédale de freins, subissant au passage une décélération de 4,4 g.
Si ces chiffres paraissent impressionnants, il faut garder à l’esprit qu’ils se répéteront six fois par tour, aux virages 1, 4, 13, 16, 22 et 27 (le dernier). Tous nécessitent une charge de plus de 150 kg sur la pédale de freins et génèrent une décélération supérieure à 4 g.
Au total, c’est donc plus d’une tonne de charge qui s’exerce sur les freins à chaque tour, et cela pendant les 50 boucles que compte le Grand Prix d’Arabie Saoudite de dimanche. Des contraintes très concentrées, puisque les pilotes ne passent que 11 secondes à freiner par tour, sur ce circuit réputé pour sa vitesse.
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