Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, assure qu’il ne compte pas rester en activité en catégorie reine jusqu’à ses 50 ans et verra « après 2026 » ce qu’il décidera pour son avenir.
Âgé de 43 ans, Fernando Alonso est le doyen de la grille en Formule 1 et l’Espagnol est sous contrat avec son équipe Aston Martin jusqu’à la fin de la saison 2026. Interrogé sur son avenir en F1 ce jeudi à Djeddah où se dispute ce week-end le Grand Prix d’Arabie Saoudite, le double champion du monde a confirmé qu’il ne se voyait pas prolonger sa carrière jusqu’à l’âge de 50 ans.
« Pas jusqu’à cinquante ans, c’est sûr ! » a-t-il déclaré, tout en exprimant son envie de découvrir les monoplaces issues des futures réglementations 2026 et, surtout, de piloter une Formule 1 dessinée par Adrian Newey qui a quitté Red Bull pour rejoindre Aston Martin.
Au delà de la saison 2026, Fernando Alonso n’a pas encore arrêté sa décision quant à la suite de sa carrière, l’Espagnol insistant sur le fait qu’il préfère évaluer la situation « saison après saison ».
« Après 2026, je ne sais pas. Je vais y aller saison par saison et je verrais ensuite à quel point je suis motivé. » a ajouté Alonso.
« En ce moment, je suis très motivé. Allons déjà jusqu’à 2026, puis nous allons nous asseoir, on discutera, et nous verrons ce qui est le mieux pour l’équipe. »
Adrian Newey concentré sur 2026
Depuis le début de la saison 2025, Fernando Alonso n’a pas encore marqué le moindre point au championnat, la faute à une monoplace visiblement mal née et en manque de performance.
Lorsqu’on lui demande s’il aimerait qu’Adrian Newey se penche davantage sur la monoplace de cette saison pour trouver une solution, l’Espagnol a répondu : « Il travaille uniquement sur 2026, et je le soutiens totalement. »
« Nous sommes encore en train de découvrir la voiture. Il y a quelques inquiétudes concernant le rebond, et nous travaillons dur pour nous améliorer. » insiste-t-il.
Malgré ces difficultés, Alonso se veut plutôt optimiste à l’approche du Grand Prix d’Arabie Saoudite, car ce tracé urbain, rapide et fluide pourrait mieux convenir à son Aston Martin : « Ici à Djeddah, avec une bonne adhérence et des virages rapides, ce devrait être un meilleur week-end [comparé à Bahreïn]. » a-t-il conclu.
Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite, l’équipe Aston Martin occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs avec dix points marqués depuis le début de l’année.
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