Gabriel Bortoleto l’admet : « Ce n’est pas facile »

Le pilote Sauber, Gabriel Bortoleto, a admis que la transition entre la Formule 2 et la Formule 1 n’est pas facile, le Brésilien – petit protégé de Fernando Alonso – admettant également que rouler en queue de peloton est un véritable défi.

Après une carrière junior prometteuse qui l’a vu remporter les titres en F2 et F3, Gabriel Bortoleto est cette saison l’un des nombreux débutants de la grille en Formule 1, le Brésilien âgé de seulement 20 ans ayant signé un contrat avec l’équipe Sauber.

Mais depuis le début de la campagne 2025, Bortoleto a pu s’apercevoir que la transition entre la Formule 2 et la F1 n’est pas une mince affaire, lui qui fait partie des quatre pilotes avec Liam Lawson, Fernando Alonso et Jack Doohan à ne pas avoir encore marqué le moindre point après cinq Grands Prix disputés.

Interrogé justement sur la façon dont il arrive à gérer ce début de saison qui s’avère bien différent de ses deux dernières années en F2 et F3, Bortoleto a répondu : « Ce n’est pas facile pour être honnête. »

« Ce n’est pas facile. On vient de deux championnats – on est habitué à être à cette place [en haut de la grille], et après une course, on gagne ou on monte sur un podium. »

Gabriel Bortoleto a ensuite expliqué que d’autres pilotes ont connu une situation similaire dans le passé, à l’instar de l’actuel pilote Mercedes George Russell qui a lutté trois ans pour marquer des points avec Williams, avant de gagner des courses avec Mercedes.

« Il y a toujours quelqu’un qui paiera ce prix au début. Si vous regardez George Russell au début de sa carrière en Formule 1, je ne pense pas qu’il ait marqué un seul point dès sa première saison, ou quelque chose comme ça. »

« Et maintenant, il est l’un des meilleurs pilotes de la grille et il fait un excellent travail. Je ne dirais pas qu’il se bat pour le championnat en ce moment, mais il est constamment sur le podium ou en pleine bataille. Il faut donc être patient. »

« Je ne peux pas faire grand chose pour l’instant. J’apprends, j’essaie de progresser en tant que pilote dans les moments difficiles et je m’améliore à chaque week-end de course. Je m’améliore, car je ne me bats pas pour les points en ce moment. C’est la réalité. Ni moi, ni Nico [Hülkenberg, son coéquipier, ndlr]. »

« Nico a fait du très bon travail en Australie avec une course compliquée et a réussi à marquer des points, mais en réalité, lors des trois ou quatre dernières manches, nous n’avons pas pu y arriver par manque de rythme. »

« Ce que nous devons faire maintenant, c’est essayer d’orienter l’équipe dans la bonne direction avec le développement de la voiture. » a ajouté le Brésilien.

« On a pu le voir l’an dernier avec Sauber : ils étaient derniers de toute la saison, et je pense qu’avec une ou deux améliorations, ils ont pu se battre à nouveau pour la Q3. J’ai donc appris quelque chose dans ce monde : tout peut arriver. Il ne faut donc pas abandonner. »

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