Horner admet que Red Bull a des lacunes avec sa soufflerie

Christian Horner, le directeur de Red Bull, assure que son équipe comprend d’où viennent les difficultés rencontrées par Max Verstappen depuis le début de la saison avec sa RB21, le Britannique mettant en cause un problème de corrélation entre la soufflerie et la piste.

Depuis le début de l’année, Red Bull est en retrait par rapport à McLaren en termes de performance et se retrouve après la quatrième manche de l’année troisième au championnat du monde des constructeurs derrière Mercedes.

Le week-end dernier à Bahreïn, Max Verstappen a franchi la ligne d’arrivée à la sixième place à 34 secondes du vainqueur Oscar Piastri, et alors qu’une voiture de sécurité est entrée en piste au 32e tour pour regrouper tous les pilotes.

Selon Christian Horner, « les problèmes sont compris » en interne et le Britannique n’hésite pas à pointer du doigt la soufflerie Red Bull, une soufflerie qui devra être utilisée encore au moins deux ans, avant que la nouvelle, prévue en 2027, ne soit active.

« Je pense que les problèmes sont compris. Le problème, c’est que les solutions proposées par nos outils ne correspondent pas à ce que nous observons actuellement en piste. » a expliqué Christian Horner après le GP de Bahreïn, cité par Sky Sports.

« C’est ce qu’il nous faut comprendre. Pourquoi ne pouvons-nous pas voir dans nos outils ce que nous observons sur le circuit ? Lorsqu’on se retrouve avec une telle déconnexion, il faut évidemment la décoder. »

« On se retrouve avec un mélange entre ce que nos outils nous disent et ce que sont les données de piste. Je pense qu’il faut comprendre où se situe la faiblesse, mais le problème, c’est que nous sommes à la fin d’un ensemble de réglementations où les gains sont très, très marginaux. »

« Nous constatons certaines des lacunes avec notre soufflerie actuelle qui a des difficultés dans ce domaine. » a ajouté le Britannique.

« Je pense qu’il est clair que nous comprenons quel est le problème. C’est la phase d’entrée jusqu’au milieu du virage que Max [Verstappen] essaie de corriger. Il faut lui donner la capacité, l’adhérence et la confiance nécessaires pour conserver de la vitesse à l’entrée des virages. »

« C’est fondamentalement un problème d’aérodynamique. Il faut qu’on soit capable de lui offrir cette adhérence. Il faut simplement démêler tout ça et nous obtiendrons un grand changement d’équilibre. »

« Ces voitures fonctionnent différemment avec les ailerons avant ou arrière. Il faut démêler tout ça et, fondamentalement, calmer la voiture. »

Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite, l’équipe Red Bull occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 80 points de retard sur le leader McLaren.

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