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Max Verstappen n’ose plus s’exprimer : « Je préfère ne pas trop parler »

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Max Verstappen en conférence de presse à Djeddah (Photo by Clive Rose/Getty Images) // Getty Images / Red Bull Content Pool
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Après l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite remporté par Oscar Piastri, le champion du monde en titre, Max Verstappen, s’est montré peu bavard face aux médias. On vous explique pourquoi.

Deuxième à l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite, Max Verstappen a franchi la ligne à seulement 2,8 secondes de la McLaren d’Oscar Piastri, et ce malgré le fait que le pilote Red Bull a écopé d’une pénalité de cinq secondes en course pour avoir coupé le premier virage au départ.

Avec un écart si faible sur la ligne d’arrivée, beaucoup ont estimé que sans sa pénalité Max Verstappen aurait remporté le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2025, mais lorsqu’on l’a invité à s’exprimer sur la pénalité que les commissaires de course ont décidé de lui infliger, le pilote Red Bull s’est pourtant montré peu bavard : « Je vais être bref. Je tiens juste à remercier chaleureusement les fans ici à Djeddah. »

« C’était un super week-end. J’adore le circuit et, oui, le reste c’est comme ça. J’ai hâte d’être à Miami [la prochaine course]. Donc, on se retrouve là-bas. » a déclaré Verstappen en conférence de presse d’après course.

Invité quelques minutes plus tard à en dire davantage sur ce qui s’est passé au premier virage entre lui et la McLaren d’Oscar Piastri, le Néerlandais a une nouvelle fois pesé ses mots : « Le départ a eu lieu, le premier virage a eu lieu, et soudain, c’était le 50e tour. Tout est allé super vite. »

« Le problème, c’est que je ne peux pas donner mon avis, car je risque d’être pénalisé, alors mieux vaut ne pas en parler. » a-t-il ajouté.

« Je pense qu’il ne vaut mieux pas en parler. Tout ce que je dirai ou tenterai de dire à ce sujet pourrait m’attirer des ennuis. »

Lorsqu’un journaliste lui demande finalement s’il apprécie toujours autant d’être en Formule 1 ou bien si son plaisir a été gâché, et pour quelle raison ses réponses sont devenues de plus en plus courtes au fil des mois, le pilote Red Bull a répondu : « Non. C’est lié aux réseaux sociaux en général et à la réalité du monde. »

« Je préfère ne pas trop parler, car parfois mes propos peuvent être déformés ou mal interprétés. Honnêtement, il vaut mieux ne pas trop en dire. C’est ce que j’essaie de faire. »

L’affaire Singapour 2024

Face à un tel comportement, on ne peut s’empêcher de repenser à un événement de la saison passée qui a visiblement marqué le champion du monde en titre.

En 2024, Max Verstappen a été sanctionné par la FIA d’une obligation d’effectuer des activités d’intérêt général pour avoir juré durant la conférence de presse du Grand Prix de Singapour. Dans les faits, le pilote Red Bull répondait à une question pour décrire sa monoplace lors de la manche précédente et a utilisé un mot anglais grossier pour dire que son comportement était « à chier ».

Pour sa défense, Verstappen a expliqué aux commissaires qu’il avait appris à utiliser ce mot de façon quotidienne, mais l’anglais n’étant pas sa langue maternelle, il ne s’est pas rendu compte qu’il s’agissait d’une injure.

Lorsqu’on lui a demandé à Djeddah s’il avait l’impression de devoir se « taire » un peu plus désormais depuis qu’il a été sanctionné au Grand Prix de Singapour, le Néerlandais a répondu : « Comme je l’ai déjà dit, c’est le monde dans lequel nous vivons. »

« On ne peut pas partager son opinion, car elle n’est apparemment pas appréciée, ou bien les gens ne supportent pas la vérité. Honnêtement, il vaut mieux que je n’en dise pas trop. Ça me fait aussi gagner du temps, car on a tellement de choses à faire [les activités marketing durant les week-ends de Grand Prix]. »

« C’est comme ça que sont devenues les choses. Tout le monde est hypersensible à tout. Et avec la situation actuelle, on ne peut pas critiquer de toute façon. Alors moins parler, c’est encore mieux pour moi. »

Lorsqu’on lui demande clairement si ses propos sont dirigés contre les règles en vigueur de la FIA sur les jurons, le quadruple champion du monde a ajouté : « Je sais que je ne peux pas jurer ici, mais en même temps, il ne faut pas non plus critiquer sous une forme qui pourrait « nuire » ou « mettre en danger »…je vais vous sortir le document. »

« Il y a beaucoup de lignes vous savez, c’est pourquoi il vaut mieux ne pas en parler – vous pourriez vous mettre dans le pétrin, et je ne pense pas que quiconque souhaite cela. »

Les pilotes montent au créneau

Le cas Verstappen n’est pas isolé puisque quelques semaines après le Grand Prix de Singapour 2024, le pilote Ferrari Charles Leclerc a pour sa part écopé d’une amende de 10 000 euros dont 5 000 euros avec sursis – à condition de ne pas récidiver dans les douze prochains mois – pour avoir employé le mot « Fuck » en conférence de presse d’après course à Mexico.

Quelques jours après la sanction infligée à Charles Leclerc au Grand Prix du Mexique, l’Association des Pilotes de Grand Prix (GPDA) a publié un communiqué de presse dans lequel les pilotes de Formule 1 ont exprimé leur mécontentement concernant les mesures mises en place par la FIA pour les empêcher de proférer des jurons.

Dans ce communiqué, la GPDA a souligné : « En ce qui concerne les jurons, il y a une différence entre ceux qui visent à insulter les autres et les jurons plus profanes, comme ceux utilisés pour décrire la météo, un objet inanimé, comme une voiture de Formule 1, ou bien une situation de course. »

Les pilotes ont également profité de l’occasion pour demander à la FIA et à son président de surveiller également « son propre ton et son langage » lorsque ce dernier s’adresse aux pilotes : « Nos membres sont des adultes qui n’ont pas besoin de recevoir des instructions par médias interposés sur des sujets aussi triviaux que les bijoux qu’ils portent ou leurs sous-vêtements. » peut-on lire dans le communiqué qui fait également référence à une affaire précédente datant de la saison 2022 où la FIA a réglementé le port de bijoux et des sous-vêtements en Formule 1.

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La rédaction -

Composée de plusieurs journalistes ayant une grande expérience dans le monde de la Formule 1, la rédaction de la Gazette F1 se veut totalement objective et vous livre des informations vérifiées et fiables.

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